lundi 28 septembre 2009

Le retour

Enfin de retour après 10 jours, comment dire, stupéfiants...
Jeudi 17, j'avais ma visite du 7ème mois avec ma gynéco, et mon homme m'a accompagnée....
Elle me fait une écho, où l'on voit que le premier des jumeaux est trés trés bas, alors elle me fait une écho du col, et il s'est encore raccourci alors que je suis restée allongée les 3 semaines
Là, tout va s'enchaîner, elle me dit que je ne peux plus rester à domicile, que je vais être hospitalisée à Saint Etienne, car chez nous maternité de niveau 2 et il faut un niveau 3 our mes bébés.
Nous voici partis à la maternité de notre ville, complètement étourdis car je me sens trés bien.
Là bas, on me fait un monitoring, je contracte toutes les deux minutes. Ah bon?????
Ils décident de m'évacuer sur Saint Etienne
Je suis perfusée pour arrêter les contractions, on me donne aussi de la cortisone pour les poumons de mes bébés
Arrivée à Saint Etienne, toujours de grosses et nomberuses contractions, (surement dûes au transport d'une heure en ambulance), que je ne sens toujours pas, mais au bout d'une heure, ça se calme, on me monte au service pathologie de grossesse.
Deux jours se passent pendant lesquels, je ne peux rien avaler, je suis toute gonflée, j'ai pris 4 kios en 2 jours!!!!
Le dimanche 20, on arrête la perfusion qui bloque les contractions, on me donne du spasfon à l place...
La journée a été horrible, je mesentais mal du matin, envie de vomir, j'avais du mal à respirer, en fait il n'y avait plus de place, mes organes étaient écrasés sous mes bébés.
Le dimanche après midi je n'avais qu'une envie: dormir, et qu'une hâte: que mon homme s'en aille!!
Le soir, 21h, je dors profondément, et d'un coup je suis réveillée par une explosion, j'ai perdu les eaux!!!!!! On me refait une perfusion pour arêter les contractions car mon col est effacé
J'appelle mon homme en pleurant, il veut venir, mais on veut encore me transférer, cette fois à Lyon, car maintenant, il n'y a plus de place à Saint Etienne pour es bébés...
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je me retrouve sur un brancard, et hop §40 minutes d'ambulance plus tard, me voici en salle de préparation, à Lyon. A 1h, on me dit que les contractions (que je ne sens toujours pas!!!!!!!) se calment, et que je n'accoucherai pas de sitôt; que je peux me reposer maintenant. J'appelle mon homme pour lui dire que je suis à Lyon, mais que je ne vais pas accoucher
A 4h30 du mat', je me réveille, je commence à avoir un peu mal au ventre, comme des douleurs de règles. J'attends, et je vois que ça va, ça vient, je me dis que ce doit être ça les contrcations. A 5h, j'ai presque mal en cntinu, je sonne, la sage femme m'ausculte, je suis à 6, elle m'emmène
J'appelle de nouveau mon homme, lui dis que cette fois je vais accoucher, qu'il passe chercher ma mère, je ne veux pas qu'il fasse la route seul, il y a un col à passer, et je préfère ne pas le savoir seul.
Aussitôt on me pose la péridurale, et bientot je ressens cette fameuse envie de pousser, en somme une grosse envie d'aller aux toilettes!!
A 6h, Baptiste arrive le premier, il crie, on me le pose une micro seconde juste le temps de l'emmitoufler et ils l'emmènent. A 6h10, c'est au tour de Roman de naître, et là pareil. Cinq minutes plus tard, on vient me dire qu'ils font 1kg3 chacun, et qu'ils montent en néonat, que je pourrai les voir l'après midi.
A 7h, mon homme est arrivé, je lui dis que les bébés sont nés, il est ému mais triste que j'ai du faire ça seule.
A çh30, je demande à me lever pour aller voir ma mère, car ils voulaient me laisser en salle d'accouchement jusqu'à midi, car plus de lits en chambre. On me laisse aller la voir, et avec mon homme, on monte en néo nat pour voir nos amours.
Ils sont là, tout petits, si pettis, mais déjà tout beaux, ils ont des cheveux.Ils respirent seuls
Maintenant, je suis rentrée chez moi, mais je vais voir mes bébés, qui ont déjà bien changé, tous les jours.
Ils sont parfaits, ils sont les plus beaux, notre coeur s'est gonflé d'amour entre 6h et 6h10 il y a juste une semaine.
Certes c'était trop tôt, mais ils vont bien, et c'est là le principal